NOVEMBRE 2021
ça faisait longtemps. Un blog délaissé. Que dire de tout ça. Que faire. Se ranger du côté de ceux qui ou du côté de ceux qui pas.
AVRIL 2020 le 1er
Que dire, confinée.
Y’a l’idée de confit dans ce mot. Un truc qui dure, qui rend plus mou, plus facile à mâcher. Si j’avais pensé un jour vivre un truc pareil. Si je me retourne, que j’écoute ce que je pensais, enfant, ado, jeune adulte… eh ben. Les mots manquent. Un peu comme lobotomisée. Le cerveau qui tourne tourne comme une machine qui n’aurait plus rien à laver. On a atteint des summums ces derniers jours ces dernières semaines.
Chacun y va de sa vidéo, les égo s’emparent des réseaux. Et moi, je ne trouve rien à faire rien à dire.
J’écris pour la première fois depuis le 15 mars. Tout me manque et rien ne me manque. La seule chose qui me manque c’est de poser mon cul dans l’herbe tendre comme dans la chanson. On est allé trop loin. On peut dire, ils sont allés trop loin, mais franchement, on les a bien accompagné. Consentent à souhait. Et nous artistes on fait quoi? A l’heure tout cela me semble bien dérisoire. Chanter, raconter des histoires, créer… je ne veux que la mer, je ne veux que le vent… A l’heure j’aimerai être un animal. On roule, on bouffe, on trotte, on chie, on fait des castings, on répond à des projets, on compte ses points retraites, on déclare ses cachets, on renouvelle en même temps que ses droits les mêmes erreurs. Une fois encore les artistes vont se sentir portés, porteurs, d’une mission.. Laquelle? élever le débat en même temps que sauver ses heures.
On a détruit, tout, avec brio. Peut-être juste pour avoir le plaisir de reconstruire, un jour, sans même se demander si ce sera possible de reconstruire. S’il ne sera pas trop tard. Mais le responsable c’est l’autre. Toujours. On a joué le jeu des puissants. Mais on est juste des impuissants. Du coup y’a un malaise. On respire qu’ils disent. Le prix du carburant à baisser, qu’ils disent. Ben oui. On ne roule plus. Et après? on va rouler encore et encore plus pour rattraper tout ça. Mais là on ne pourra plus dire « ils sont responsables », alors on fera quoi. Etrange, devoir remplir une attestation pour acheter du pain. Croire ce qu’on nous dit de faire. Ne plus pouvoir voir ceux qu’on aime, comme ceux qu’on n’aime pas d’ailleurs. Ils vont même finir par me manquer. Enfin pas tout de suite. Je voudrais être un animal. Vivre juste pour vivre. Manger, boire, dormir, copuler. Toute cette absurdité humaine, comment faire pour récupérer tout ça. Y a t-il quelque chose à récupérer? L’artiste créé. Pour quoi? POur faire plaisir, parce que c’est son métier, parce que ça lui fait plaisir. parce qu’il se sent puissant. Fort. Pendant longtemps j’ai cru que je ne pourrai jamais vivre sans chanter, sans être sur scène. eh bien si je peux. La preuve je ne suis pas encore morte. Bien sûr chanter fait du bien. Lire un beau poème fait du bien. Etre sur scène est ma thérapie, au même titre que jardiner, cuisiner… Et le plaisir de faire plaisir vous me direz.. oui. Plutôt que me sentir puissante, je veux me sentir libre. Comme un animal.
JANVIER 2020
Comme le temps passe et parfois avec la sensation que rien ne se passe… pourtant.
Une maison à Ouahigouya, un mariage, un mari, une presque nouvelle vie provisoire à chambéry, des expériences ici ou là, des impayés, des contrats foireux et des contrats exaltants. Des annulations. Des disparitions. Des propositions. Des envies d’autres choses. Un lieu à trouver. Des frustrations. Pas assez de coups de folie à mon goût.. un peu sage ces deux années passées. Se ressaisir. Allez Allez !! bonne année.
OCTOBRE 2018
15 femmes, pour une création hors du commun. Chantantes et moi enchantée. Une sacrée randonnée que nous avons fait ensemble, elles, moi, François Thol
let et Guillaume Jeanne. Un théâtre du casino rempli, un public comme on aime.
Et puis la diva rurale et son tour de champs, en première partie d’une vraie diva, en face d’un public d’agriculteurs, des visites décalées, des concerts émouvants avec François Thollet… la sensation d’avoir bien joué, bien chanté, juste juste.
JUILLET 2018
Juillet est beau et chaud. Juillet en drôme, Juillet en Trièves, Juillet à lyon.
Retrouver un peu du Burkina par Paul Zoungrana. Partager le plaisir du théâtre et de l’imaginaire. Rencontres d’auteurs, Simon Grangeat, Claire Rengade, Julie Rossello, Sofie Heidi Kann, Tindano … L’histoire de Johanny, de Gati Gatika, des nuits debouts, des insomnies. De belles rencontres. Des mots écrits, d’autres simplement jetés sur le papier. Canicule de ville, metro tram metro… public absent, annulation. Des attentes, des retour en arrière, des doutes, tristesse au creux de moi. Laisser glisser. Juillet s’est faite attendre et s’en est allée. A l’année prochaine.
JUIN 2018

MAI 2018
Une Diva en Alpage, dans les alpes, comme il se doit, Une Mademoiselle Arthur en Diva du genre à Besançon, un Orphée Aux Animaux pour 130 enfants, des répétitions pour faire « La Pluie et le Beau Temps », Dieulefit, Livron… un mois de mai pour faire ce qui me plaît, tout et des fois même n’importe quoi !
AVRIL 2018
OUAGADOUGOU 40° sous les ventilateurs
Nous cherchons nos voix. Nous dansons nos voix. Point de certitude en terme de transmission. Humilité oblige. Comprendre les corps ici, comprendre les voix. Merci merci barka. Rien à dire, si ce n’est que j’ai hâte qu’on reprenne tout ça !
FÉVRIER 2018
Février sous le signe du stylo, de la plume, de l’ordi. Écrire, des mises en scène, des discours décalés…. bref préparer la suite. Frustration de la scène, passage obligé.
2018 commence sous le signe de la mise en espace, pour autrui. Chercher dans la poésie. Me manque de faire l’idiote. Finalement pas de diva en mars, mais en juin. Pas dans la Drôme, plus en hauteur. Reprendre ce spectacle. Ou pas. Février le plafond est bas. Envie d’une nouvelle création, faire danser un danseur comme s’il ne l’était pas. A faire, à suivre.
JANVIER 2018
Janvier sous la couette, c’est chouette, bronchite et sinusite, rimes riches d’antibiotiques ! Bonne année à toutes, tous, quel que soit le genre. Des nouvelles pour la nouvelle année ? Bagarre Bank… sinon la diva reprend son tour de champs en mars, dans la Drôme, pour tenter un nouvel élan du 26 au 29 mars, chez le Baron de Bayanne ! A romans sur Isère. La diva aurait aimé emprunter à Djidje son regard extérieur et bienveillant et ses fossettes fou rire, mais c’est de là-haut qu’il regardera tout ça. Et nous en bas ? On fait quoi ? Mademoiselle à Lyon fin janvier, février consacré à écrire la suite. Mars en chemin de la culture, Savoie et Haute Savoie, et le Burkina dans tout ça ? Allez les poulettes !!!! on arrête de caqueter. Nouvelle structure, un livre en devenir, et hop.
DÉCEMBRE 2017
La Diva de l’Avent

Rue Bonivard, Chambéry, 9 décembre au petit matin. Froid qui pique, poisson lune et bois d’amarante pour poésie volante. Chansons murmurées à l’oreille du barbier… Rue de la poésie on s’est peut-être rencontré ?
NOVEMBRE 2017
Visites décalées
Quitterie de la Bloye au musée des Beaux Arts de Chambéry
une soirée intense, 3 heures de visites plutôt loufoques et des interprétations peu communes des collections. Merci aux nombreux visiteurs et au personnel du musée toujours aussi chaleureux.
OCTOBRE 2017
Attention les feuilles
Imbert Imbert, Mathias et Stephen.
Une belle rencontre, un beau duo que j’ai été ravie d’entendre, de voiturer, d’accompagner ! Au plaisir que vous croisiez leur route, ça fait du bien au corps au cœur aux maux. Merci à vous.
OCTOBRE 2017
Dimanche enchanté
Un dimanche d’automne, à chanter, respirer, bouger, parler, chuchoter, avec des stagiaires attentifs, sympathiques et enthousiastes, et en plus, un joli cadeau, un pian’accordéon ! Merci Isabelle Abry Durand ! Je n’ai plus qu’à écrire l’histoire du p’tit piano.
JUILLET 2017
Pique-nique
« Jeudi 17 juillet, sous un soleil radieux, Mademoiselle Arthur a accueilli les saint-cassinois pour un pique-nique entre la Mairie, l’église et le cimetière… Inspirée par ces bâtiments, elle a su entraîner ce petit monde dans une chorale plus ou moins chaotique avec des reprises en canon improvisées. Elle a raconté de petites histoires coquines déclenchant de nombreux éclats de rire puis a interprété plusieurs chansons souvent reprises par l’auditoire. Notre Diva a même interpellé les promeneurs à pied ou à deux roues qui passaient en contrebas du parc de la mairie… pour le plus grand plaisir de l’assistance. Après une répétition du chœur improvisé, toute l’assemblée s’est déplacée à la séance de cinéma en plein air dans un cortège fredonnant «la Javanaise» de Serge Gainsbourg. Les participants ont pu apprécier le film «La cage dorée» qui a ravi petits et grands. Une belle soirée d’été très appréciée, même si certains s’interrogent encore sur le petit rire en coin de notre Diva chaque fois qu’elle prononçait le nom des habitants de notre commune… » St Cassin, le 17 juillet 2017
MAI 2016
Écriture et mise en scène
Nuit des Musées 2016 / Le costume savoyard revisité / Défilé cabaret dans le cloître du Musée savoisien à Chambéry
Mise en scène, écriture, conception et direction d’acteurs : Jocelyne Tournier
Musique et univers sonores : François Thollet
Mise en lumière : Jérôme Allaire
Construction : Denis Faure
Avec la participation d’Arc en Cirque et d’une dizaine de volontaires mannequins géniaux !
Sur une idée originale de Danièle Grangeat, Musée savoisien, Chambéry
2010 – 2011
Les sept pêchés capitaux de Kurt Weill
Dessin animé : Barbara Creutz Pachiaudi
Voix : Jocelyne Tournier
Piano : Florestan Boutin