La Diva Rurale c’est moi. Jocelyne Tournier.Mais DIVA RURALE, c’est un spectacle. Si vous avez vu Mademoiselle Arthur, ce n’est pas diva rurale, mais c’est par la diva rurale… bref on s’y perd.
Née en novembre, à la campagne, dans un hameau au brouillard épais et au marécage qui sent bon la menthe sauvage. A part ça, rien!
Je suis chanteuse, comédienne et créatrice d’imaginaire.
Une chanteuse sans concession, sans bail à vie, mais à l’envie.
Je revendique un parcours d’artiste, je ne suis pas une compagnie. Je suis une artiste du désordre organisé.
Pourtant j’ai beaucoup et longtemps travaillé pour les autres. Et j’aime ça.

Une enfance perdue, une enfant égarée, au milieu des prés, une adolescence de punk renfrognée…Allez donc savoir ce qui me fait pousser la porte du conservatoire d’Annecy, puis de Genève, pour étudier le chant après les champs.
Je poursuis assidûment un cursus plutôt classique dans mon look décalé.
Je chante quelques années en récital (presque) classique, mais aussi en jazz. Puis, je rencontre le théâtre, le théâtre musical, la danse, le travail du clown. Je collabore pendant longtemps avec des compagnies aux univers singuliers (Les Yeux gourmands, Transe express, TricoE, Beau geste, Trafic, Gambit…).
Mon parcours est comme un immense puzzle dont les pièces auraient été un peu dispersées. Je me suis nourrie des expériences riches et nombreuses de toutes ces années de créations artistiques.
A présent, j’aimeaussi transmettre, la voix fait son chemin, et je reprends sans cesse la route.
J’aime encore jouer, et faire jouer les autres, et accompagner des projets en proposant mon oeil et mon oreille. Et puis j’aime par dessus tout, jouer à la bonne fée, en portant à domicile des plateaux de chansons, de poésies, et faisant du bruit enchanté dans les couloirs des ehpad et de la musique de chambre pour mémé isolée. Avec tendresse et générosité.
« Si l’art était sexué, on pourrait dire que Jocelyne Tournier trouve sa place dans les spectacles « transgenres », une artiste étrange de transversalité… et de verticalité ! »
Jocelyne Tournier, chanteuse atypique, animée par la voix et son mouvement, étudie le chant classique au conservatoire de musique de Genève où elle obtient son diplôme de fin d’études terminales de chant, puis en cours privés et master class. Son attirance pour les musiques expérimentales lui font également rencontrer l’improvisation et l’interprétation jazz (Nagette Haider, Les musiques à Ouïr, Géraldine keller…).
Passionnée par le théâtre, les textes et aimant à considérer la voix comme une forme chorégraphique, elle s’initie à la danse Buto, au mouvement sensoriel, à l’improvisation dansée (Philippe Chevalier, Patricia Kuypers, Gilles Estran…) et au théâtre avec Jean Michel Rabeux, Benoit Lambert, Jean Lacornerie, Oleg Koudriachov.
En Août 2010 elle crée avec Barbara Creutz Pachiaudi, dessinatrice et scénographe, « Les Sept Péchés Capitaux » de Kurt Weill, un opéra cabaret pour une chanteuse comédienne, Anna, un pianiste, un quatuor vocal et un dessin animé, puis en 2012, « le songe d’une femme à barbe ».
Longtemps associée au feu festival « vacarme de printemps » pour lequel elle a créé des pièces de théâtre musical pour et par les plus jeunes, pour les plus jeunes, elle aime maintenant répondre à des appels à projets à destination d’un public adulte : Le nuit des musée, lecture d’archives, création cabaret pour octobre Rose, mise en scène d’opéra pour choeur d’enfants, projet d’école de musique…
Elle répond également ponctuellement à des demandes de formations autour de la voix et du corps, en france mais également au Burkina Faso.